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Édition inaugurale de l’Open Amateur : Paroles de cavaliers

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La première édition de l’Open Amateur approche et les qualifications battent leur plein ! Les cavaliers ont entamé, chacun à leur manière, leur préparation en vue de cet objectif estival. Rencontre avec deux cavaliers amateurs de saut d’obstacles.

Francis Clément, licencié au Haras des Terres Rouges (78)

Francis Clément, cofondateur de l’entreprise de conception de sols équestres Toubin & Clément, n’a pas laissé de côté sa passion et continue de parcourir les terrains de saut d’obstacles en tant que cavalier amateur. Il revient sur son parcours et évoque l’Open Amateur.

Concours complet, sports mécaniques, saut d’obstacles… rien ne semble vous arrêter !

“Il est vrai que je me suis essayé à différentes disciplines et pas seulement équestres. J’ai débuté en tant que cavalier professionnel puis, à 23 ans, j’ai stoppé ma carrière pour développer la société Toubin & Clément. Je n’avais plus le temps de conjuguer les deux. Pendant quinze ans, je me suis également aventuré dans les sports mécaniques avec notamment huit participations au Paris Dakar. En 2002, je suis remonté à cheval. Le complet m’a occupé une bonne dizaine d’années jusqu’en 2018, où j’ai pris la décision de ralentir car cela devenait trop physique pour mon âge. Je jongle désormais entre les rendez-vous professionnels, ma vie de famille et ma passion pour l’équitation.

Je suis au sud de la forêt de Rambouillet, où ma femme exerce sa profession de cavalière de dressage de haut niveau. Nous gérons ensemble une écurie d’une vingtaine de boxes, où nous élevons quelques chevaux et accueillons des propriétaires. J’ai la chance d’avoir un très bon cheval que j’ai fait naître, Baladin d’Authou, avec lequel je commence à être performant sur des épreuves à 1,45m.”

Que pensez-vous de l’Open Amateur, qui se déroulera au Mans en juillet ?

“Je trouve que c’est une très bonne idée de rassembler quatre disciplines la même semaine sur un même lieu pour des championnats. À mon sens, il n’y a pas assez de mélange entre les cavaliers d’obstacles, de complet, de dressage et de hunter. Je conçois que cela n’est pas facile à mettre en place mais chacun opère dans sa bulle et cela ne favorise pas les échanges. C’est bien dommage. Par exemple, au Jumping de La Baule début mai, Robin Le Squeren était engagé dans le mythique Derby avec Bary Louvo, un cheval que lui avait prêté Thomas Carlile, cavalier de concours complet. Je trouve cela formidable ! Ce genre de mixage devrait, selon moi, être davantage proposé. Le choix du Mans est parfait pour ce type d’épreuves. Je ne vois pas d’autre endroit pour regrouper toutes ces disciplines car le cross nécessite beaucoup de terrain, les carrières doivent être en nombre suffisant. Le Mans est tout à fait adapté !”

Y-a-t-il une gestion particulière des pistes à avoir pour de tels championnats ?

“Pas spécifiquement, non. Les organisateurs, et plus particulièrement Philippe Rossi, sont habitués et connaissent leur métier. Aujourd’hui, les nouvelles carrières sont dotées d’arroseurs automatiques par le sol. Tout est automatisé. L’affluence des cavaliers ne changera rien à la qualité des terrains si la herse est passée régulièrement, et que la piste est remise en état chaque soir pour la laisser se reposer la nuit. J’ai totalement confiance en Philippe Rossi, qui saura gérer cela comme un chef !”

Indiana Derrien, licenciée à l’EARL Écuries des 3 Allures (56)

Cap sur l’Open Amateur en juillet pour la cavalière bretonne Indiana Derrien ! L’amazone, qui suit notamment le circuit AGT FFE-Esthederm dont elle a pris part à la finale en octobre dernier, explique comment elle prépare ce rendez-vous.

“Je travaille à la maison avec Thierry Lacour. J’essaie de répéter les bons tours au maximum pour optimiser mes chances de réaliser un joli sans-faute et être à une bonne place au classement au Mans. Thierry Lacour a beaucoup d’expérience et m’apporte beaucoup sur la technique et la gestion des concours : préparer le calendrier, les échéances, combien de concours faire avant une épreuve importante, etc. Pour le travail sur le plat, je suis entraînée une fois par semaine par Nathalie Burgat.”

Ce championnat va réunir 4 disciplines. Qu’en pensez-vous ?

“C’est l’occasion de rencontrer d’autres personnes, de découvrir d’autres disciplines, d’apprendre sur le hunter notamment, voir du cross… C’est vraiment une bonne idée d’avoir réuni les 4 disciplines. Le Mans fait partie des concours que je préfère. On y est bien installé, j’ai testé il y a 3 semaines la nouvelle carrière qui a été refaite et qui est super, les paddocks de détente sont grands, tout est au point peu importe la météo. On sait qu’on dispose d’une structure de qualité.”